Les résultats d’une étude menée par des chercheurs du Brigham and Women’s Hospital (Boston, États-Unis) ont été publiés dans Diabetes Care.
Les chercheurs ont analysé les données de plus de deux mille hommes et femmes âgés de 45 à 83 ans. Entre 2010 et 2013, la qualité, la durée et la nature du sommeil nocturne ont été étudiées chez toutes ces personnes. Pendant une semaine, elles ont porté au poignet un actigraphe, un appareil qui enregistre le sommeil et l’éveil. Elles ont également tenu un journal du sommeil et répondu à des questions sur leurs habitudes de sommeil, leur mode de vie et leur bien-être.
Les participants ont été suivis jusqu’en 2016-2017.
L’analyse des informations recueillies a montré que les personnes qui dorment de manière irrégulière ont un risque plus élevé de syndrome métabolique, un ensemble de troubles métaboliques qui conduit au diabète de type 2 et aux maladies cardiovasculaires.
En outre, plus le rythme de sommeil est irrégulier (une personne s’endort et se réveille à des heures différentes et dort un nombre d’heures différent chaque jour), plus les troubles métaboliques sont présents et plus ils sont graves. Les chercheurs estiment que des habitudes de sommeil instables augmentent de 27 % le risque d’obésité, d’hypertension, d’hypercholestérolémie et d’hyperglycémie.
Nos résultats montrent à quel point le maintien d’un rythme de sommeil normal est important et bénéfique pour le métabolisme », explique Susan Redline, l’un des auteurs de l’étude. « Généralement, les gens se concentrent sur un sommeil suffisant et d’autres facteurs de mode de vie sain pour prévenir les maladies métaboliques, un rythme de sommeil régulier devrait donc être ajouté à cette liste ».
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